Administration municipale

Bilinguisme

On constate un mouvement inverse dans les villages de Macolin et d'Evilard. Les premiers habitants de Macolin, issus de l'immigration de l'Oberland bernois et de l'Emmental, sont germanophones, comme d'ailleurs le village dès ses origines. En revanche, d'après les documents d'archives, Evilard est à son début francophone; mais l'immigration des XIXe et XXe siècles fait pencher la balance en faveur des germanophones. De même, Bienne, bilingue dès le Moyen Age, a une forte proportion de germanophones. La population francophone prend de l'importance avec l'essor de l'industrie horlogère dès le milieu du XIXe siècle. En 1888, la population francophone s'élève à 22,1% et en 1910, à 34,6%. En 2000, on compte 34% de francophones et 60% de germanophones. Ces chiffres sont approximativement les mêmes dans notre commune, respectivement de 40% et 60%. La répartition est équilibrée à Evilard. A Macolin, les germanophones sont plus nombreux. Une politique volontariste du district de Bienne veut défendre les particularités linguistiques de la région avec la création du "Forum du bilinguisme". Le conseil des affaires francophones (CAF) s'investit en faveur d'un bilinguisme équitable. Bien que les francophones ne représentent que 7,9% de la population du canton de Berne, celui-ci est considéré comme un canton bilingue. A plus long terme, il semble que la proportion des francophones augmente et celle des germanophones diminue.


L‘administration municipale d’Evilard rédige tous les documents importants, tels que le message avant l’assemblée municipale, les ordonnances, règlements et lignes directrices, l’Infobulletin, les questionnaires de sondage, la brochure de la commune, etc., dans les deux langues officielles et s’adresse au client, oralement et par écrit, dans sa langue. Elle dispose à cet effet d’un service de traduction. Les membres des autorités communales et le personnel sont en outre soit bilingues ou maîtrisent bien les deux langues.

Thomas Minger, le conseil municipal (sauf Madeleine Deckert) et Christophe Chavanne avec le label du bilinguisme